Une nouvelle étude réalisée pour le compte de Semarchy révèle des lacunes en matière de collecte et gestion des données au sein des entreprises et souligne l’importance de l’état de préparation à l’audit pour les nouveaux rapports CSRD.
Moins d’un tiers (28 %) des entreprises interrogées disposent d’outils centralisés pour gouverner et contrôler efficacement les données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) prescrites.
68 % des entreprises déclarent que les responsables des données sont responsables de la conformité, ce qui renforce le rôle essentiel des outils centraux de gestion des données.
83 % des entreprises ne pensent pas que leurs données ESG soient prêtes à être auditées pour se conformer à la nouvelle réglementation CSRD. C’est l’un des résultats d’une étude menée pour Semarchy, leader de la gestion des données de référence (MDM) et de l’intégration des données, auprès de 1 000 responsables des technologies de l’information et des données au Royaume-Uni et en France.
Alors que 65 % des organisations éligibles aspirent à être prêtes pour l’audit et à respecter les échéances de reporting imminentes dans les 12 prochains mois, un quart (25 %) manque aujourd’hui de confiance dans la qualité et la fiabilité de leurs données ESG et moins d’un tiers (27 %) pense disposer actuellement de la gestion des données et des systèmes nécessaires pour répondre aux exigences strictes en matière de reporting.
Dans le même temps, environ une organisation sur trois (31 %) déclare que l’incertitude persistante autour des lignes directrices l’incite à adopter une approche mesurée en matière de conformité. Cette réponse s’inscrit dans un contexte de rumeurs selon lesquelles l’UE annoncera un ensemble simplifié de directives sur le développement durable en février 2025.
L’étude s’est également penchée sur la responsabilité de la conformité à la directive CSRD à l’échelle de l’entreprise. 68 % des entreprises déclarent que les cadres supérieurs chargés des données, y compris les Chief Digital Officers (CDO) et les directeurs de l’information (CIO), jouent un rôle central. Cela suggère un nouveau niveau de responsabilité pour les équipes informatiques qui regroupent de vastes quantités de données provenant de sources disparates dans des rapports obligatoires utilisés par les investisseurs, les analystes et autres parties prenantes pour évaluer les performances et les risques d’une entreprise en matière de développement durable. En comparaison, seulement 54 % des cadres affectés au développement durable ou à l’ESG sont concernés. Et seulement 33 % des entreprises interrogées déclarent que leur directeur financier est impliqué dans le processus de conformité malgré les lourdes implications financières des changements réglementaires.
Pour accélérer la préparation à l’audit des rapports CSRD, plus des deux tiers (68 %) des entreprises prévoient d’allouer plus de 10 % de leur budget informatique annuel à la conformité CSRD, et plus d’un quart (26 %) prévoient même d’investir plus de 20 %.
Alors que l’étude montre un manque évident de préparation, Semarchy estime qu’en revenant aux bases de la gestion des données de référence (MDM), le processus de mise en conformité avec la directive CSRD peut être simplifié et automatisé. En effet, selon l’enquête, 89 % des entreprises collectent et communiquent des données ESG depuis au moins un an, et plus de la moitié d’entre elles (58 %) le font depuis plus de trois ans.
« Avec l’incertitude réglementaire et les attentes croissantes en matière de rapports sur le développement durable, de nombreuses organisations considèrent la conformité comme un obstacle important. Le défi n’est pas toujours lié à un manque de données, il s’agit souvent de s’assurer de leur fiabilité et de leur cohérence, » explique Hervé Chapron, General Manager and SVP Sales EMEA chez Semarchy.
« Heureusement, la résolution de ce problème n’exige pas de dépenses informatiques excessives ni d’extension technique. La plupart des entreprises collectent déjà les données dont elles ont besoin pour la conformité CSRD. L’adoption d’outils centralisés et évolutifs leur permet de respecter les échéances réglementaires et commerciales avec un minimum de perturbations. Les organisations doivent changer leur point de vue sur la conformité et le reporting : plutôt que de les considérer comme une charge complexe, elles peuvent exploiter les données centralisées pour prendre de meilleures décisions et créer de la valeur à long terme. La gestion simplifiée des données fait de la préparation à l’audit un avantage stratégique. »
Renee Murphy, analyste principale chez Verdantix, ajoute : « Alors que la plupart des organisations collectent des données ESG, 83 % d’entre elles ne sont toujours pas préparées aux audits CSRD, selon les nouvelles conclusions de Semarchy. Cette lacune met en évidence la nécessité pour les entreprises de s’attaquer aux principaux obstacles à la conformité : premièrement, la difficulté de collecter des données de manière cohérente tout au long de la chaîne d’approvisionnement ; deuxièmement, la nécessité de produire des rapports étiquetés numériquement et lisibles par les machines ; et troisièmement, la question de la fragmentation des données. Une plateforme de gestion des données robuste peut relever ces défis en garantissant que les données sont fiables, qu’elles circulent de manière transparente entre les systèmes et qu’elles sont facilement utilisables pour l’établissement de rapports. En centralisant et en automatisant les flux de données, les entreprises peuvent s’assurer qu’elles sont prêtes pour l’audit et qu’elles sont en mesure de répondre en toute confiance aux exigences réglementaires en constante évolution. »
Selon Xavier Gardiès, Head of Consulting chez Micropole : « Au-delà de son cadre réglementaire, le CSRD représente un tournant stratégique pour les entreprises. Il ne s'agit pas simplement d'une obligation de déclaration, mais d'une redéfinition fondamentale de la manière dont les organisations conduisent leur stratégie opérationnelle et commerciale. Elle exige des entreprises qu'elles entreprennent un projet à l'échelle de toute l'organisation qui engage l'ensemble de la chaîne de valeur. Celles qui adoptent aujourd'hui une approche Data-Driven ne se contentent pas d'assurer la conformité ; elles renforcent la confiance des parties prenantes, atténuent les risques et font du développement durable un avantage concurrentiel. À l'inverse, l'absence d'une gouvernance solide de ces données et d'une architecture de données structurée expose les entreprises à des coûts accrus et à une complexité opérationnelle croissante. »
Alors que 65 % des organisations éligibles aspirent à être prêtes pour l’audit et à respecter les échéances de reporting imminentes dans les 12 prochains mois, un quart (25 %) manque aujourd’hui de confiance dans la qualité et la fiabilité de leurs données ESG et moins d’un tiers (27 %) pense disposer actuellement de la gestion des données et des systèmes nécessaires pour répondre aux exigences strictes en matière de reporting.
Dans le même temps, environ une organisation sur trois (31 %) déclare que l’incertitude persistante autour des lignes directrices l’incite à adopter une approche mesurée en matière de conformité. Cette réponse s’inscrit dans un contexte de rumeurs selon lesquelles l’UE annoncera un ensemble simplifié de directives sur le développement durable en février 2025.
L’étude s’est également penchée sur la responsabilité de la conformité à la directive CSRD à l’échelle de l’entreprise. 68 % des entreprises déclarent que les cadres supérieurs chargés des données, y compris les Chief Digital Officers (CDO) et les directeurs de l’information (CIO), jouent un rôle central. Cela suggère un nouveau niveau de responsabilité pour les équipes informatiques qui regroupent de vastes quantités de données provenant de sources disparates dans des rapports obligatoires utilisés par les investisseurs, les analystes et autres parties prenantes pour évaluer les performances et les risques d’une entreprise en matière de développement durable. En comparaison, seulement 54 % des cadres affectés au développement durable ou à l’ESG sont concernés. Et seulement 33 % des entreprises interrogées déclarent que leur directeur financier est impliqué dans le processus de conformité malgré les lourdes implications financières des changements réglementaires.
Pour accélérer la préparation à l’audit des rapports CSRD, plus des deux tiers (68 %) des entreprises prévoient d’allouer plus de 10 % de leur budget informatique annuel à la conformité CSRD, et plus d’un quart (26 %) prévoient même d’investir plus de 20 %.
Alors que l’étude montre un manque évident de préparation, Semarchy estime qu’en revenant aux bases de la gestion des données de référence (MDM), le processus de mise en conformité avec la directive CSRD peut être simplifié et automatisé. En effet, selon l’enquête, 89 % des entreprises collectent et communiquent des données ESG depuis au moins un an, et plus de la moitié d’entre elles (58 %) le font depuis plus de trois ans.
« Avec l’incertitude réglementaire et les attentes croissantes en matière de rapports sur le développement durable, de nombreuses organisations considèrent la conformité comme un obstacle important. Le défi n’est pas toujours lié à un manque de données, il s’agit souvent de s’assurer de leur fiabilité et de leur cohérence, » explique Hervé Chapron, General Manager and SVP Sales EMEA chez Semarchy.
« Heureusement, la résolution de ce problème n’exige pas de dépenses informatiques excessives ni d’extension technique. La plupart des entreprises collectent déjà les données dont elles ont besoin pour la conformité CSRD. L’adoption d’outils centralisés et évolutifs leur permet de respecter les échéances réglementaires et commerciales avec un minimum de perturbations. Les organisations doivent changer leur point de vue sur la conformité et le reporting : plutôt que de les considérer comme une charge complexe, elles peuvent exploiter les données centralisées pour prendre de meilleures décisions et créer de la valeur à long terme. La gestion simplifiée des données fait de la préparation à l’audit un avantage stratégique. »
Renee Murphy, analyste principale chez Verdantix, ajoute : « Alors que la plupart des organisations collectent des données ESG, 83 % d’entre elles ne sont toujours pas préparées aux audits CSRD, selon les nouvelles conclusions de Semarchy. Cette lacune met en évidence la nécessité pour les entreprises de s’attaquer aux principaux obstacles à la conformité : premièrement, la difficulté de collecter des données de manière cohérente tout au long de la chaîne d’approvisionnement ; deuxièmement, la nécessité de produire des rapports étiquetés numériquement et lisibles par les machines ; et troisièmement, la question de la fragmentation des données. Une plateforme de gestion des données robuste peut relever ces défis en garantissant que les données sont fiables, qu’elles circulent de manière transparente entre les systèmes et qu’elles sont facilement utilisables pour l’établissement de rapports. En centralisant et en automatisant les flux de données, les entreprises peuvent s’assurer qu’elles sont prêtes pour l’audit et qu’elles sont en mesure de répondre en toute confiance aux exigences réglementaires en constante évolution. »
Selon Xavier Gardiès, Head of Consulting chez Micropole : « Au-delà de son cadre réglementaire, le CSRD représente un tournant stratégique pour les entreprises. Il ne s'agit pas simplement d'une obligation de déclaration, mais d'une redéfinition fondamentale de la manière dont les organisations conduisent leur stratégie opérationnelle et commerciale. Elle exige des entreprises qu'elles entreprennent un projet à l'échelle de toute l'organisation qui engage l'ensemble de la chaîne de valeur. Celles qui adoptent aujourd'hui une approche Data-Driven ne se contentent pas d'assurer la conformité ; elles renforcent la confiance des parties prenantes, atténuent les risques et font du développement durable un avantage concurrentiel. À l'inverse, l'absence d'une gouvernance solide de ces données et d'une architecture de données structurée expose les entreprises à des coûts accrus et à une complexité opérationnelle croissante. »